Sergio Mickael


La caméra au service du RAP malgache

[Ce qui distingue Sergio, c’est son sens du récit visuel.]

Le parcours n’a pas été simple. Sergio Mickael a découvert sa vocation avec une simple caméra et un rêve : donner une image forte à la musique urbaine malgache. « J’ai compris que le RAP avait besoin d’un regard visuel qui lui ressemble », confie-t-il. Ses premiers clips étaient tournés avec des moyens limités, souvent dans des rues ou des quartiers populaires, mais avec une créativité débordante.

Défis

Budget restreint, équipements parfois inadaptés, manque de reconnaissance : les obstacles sont nombreux. « Beaucoup pensent qu’un clip, c’est juste filmer un artiste qui rappe. Mais derrière, il y a des heures de préparation, d’écriture visuelle et de montage », explique-t-il. Malgré tout, ces difficultés l’ont aidé à forger un style unique, basé sur l’ingéniosité et la persévérance.

Chaque clip devient une histoire qui prolonge le message du morceau. Plans dynamiques, atmosphère urbaine, esthétique brute mais travaillée : il capte l’essence du RAP tout en rendant chaque artiste singulier. « Je veux que mes images frappent autant que les paroles », résume-t-il.

Collaborations

Au fil des années, Sergio a collaboré avec plusieurs figures montantes et confirmées du RAP malgache. Certains artistes lui ont permis d’expérimenter de nouvelles approches, d’autres lui ont offert une totale liberté créative. « Chaque collaboration est un échange. Un bon clip naît de la confiance entre l’artiste et le réalisateur », souligne-t-il.

« Croyez en votre passion, même si vous commencez avec peu. Le matériel viendra avec le temps, mais la vision et la détermination doivent venir de vous. Le RAP malgache est une culture riche qui mérite d’être valorisée, et nous, réalisateurs, avons le devoir de lui donner l’image qu’il mérite. »

Description de l'image

Loïc (Stagiaire)

26 Septembre 2025

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