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Farah Rabekijana,
Ambassadrice culinaire et touristique de Madagascar
[Une cheffe passionnée qui sillonne la Grande Île pour fusionner gastronomie, culture et exploration]
Farah Rabekijana, talentueuse cheffe cuisinière et influenceuse reconnue pour sa page Facebook « Mon road trip culinaire », vient d'être nommée ambassadrice officielle de la « destination Madagascar ». À moto, elle traverse l'île selon un itinéraire minutieusement tracé, avec une mission claire : révéler les trésors touristiques méconnus, célébrer les saveurs authentiques du terroir malgache et éveiller les voyageurs aux traditions locales riches en histoire et en hospitalité.
Racines
Née au sein d'une famille profondément impliquée dans le secteur du tourisme et de l'hôtellerie, Farah a été bercée dès l'enfance par les récits d'aventures et les arômes des cuisines du monde. Son parcours professionnel démarre précocement : à seulement 16 ans, elle intègre l'hôtel Colbert pour un stage enrichissant, avant de rejoindre les rangs du prestigieux Carlton à 18 ans, où elle gravit rapidement les échelons. Au bout de six années d'expérience intensive, animée par un désir d'indépendance, elle lance sa propre carrière en tant que cheffe indépendante. Aujourd'hui, son périple culinaire la propulse de village reculé en bourgade animée, où elle tisse des liens avec les communautés locales, capturant l'essence de leur héritage culturel à travers des récits vivants et des images captivantes.
Passion héritée
« C'est mon père qui m'a transmis l'amour de la cuisine, en me montrant comment transformer des ingrédients simples en moments de partage », révèle Farah avec émotion. Cette connexion familiale s'est muée en une vocation ardente : promouvoir les produits frais et oubliés de Madagascar, des épices rares aux fruits exotiques cueillis sur place. En collaborant avec les habitants lors d'ateliers improvisés, elle ressuscite des recettes ancestrales – comme le romazava épicé ou les mofo gasy croustillants – et les adapte subtilement pour un public moderne. Son ambition ? Prouver que la gastronomie malgache n'est pas seulement un repas, mais un patrimoine vivant, un pont vers l'âme de l'île, irrésistible pour les amateurs de voyage qu'ils soient malgaches ou étrangers.
Influence perpétuelle
Malgré ses engagements intenses, Farah chérit son rôle de mère. Sa fille, déjà fascinée par ces odyssées, l'accompagne parfois en cuisine ou suit ses exploits en ligne, apprenant à ses côtés les joies de l'exploration culinaire. Ce mélange harmonieux d'héritage familial, de ferveur gastronomique et de vocation touristique fait de Farah une icône contemporaine : une femme audacieuse qui marie avec élégance le respect des traditions à une créativité innovante, inspirant ainsi une nouvelle génération d'aventurières.
Au-delà des fourneaux : un engagement pour un Madagascar rayonnant
Le « road trip culinaire » de Farah Rabekijana transcende les frontières de la cuisine. Il érige des passerelles entre les cultures, rapproche les voyageurs des réalités locales et propulse Madagascar sur la carte mondiale comme un joyau d'expériences uniques et authentiques. Dans cette épopée, la gastronomie se révèle un catalyseur puissant de fierté nationale et de développement durable, invitant chacun à redécouvrir la Grande Île sous un angle gourmand et humain. Une invitation irrésistible à embarquer dans cette aventure sensorielle.
Aro Sata (Stagiaire)
12 Septembre 2025
FIA 7e edition et Festival de la Gastronomie
Gros plan sur le mariage entreagriculture et gastronomie
[Avec plus de 300 stands répartis sur 22 000 m², la foire a mis en avant le rôle essentiel des producteurs, éleveurs, pêcheurs, artisans et restaurateurs dans l’économie nationale.]
La gastronomie est inséparable de l’agriculture. Il s’agit du gros plan sur le mariage entre l’agriculture et la gastronomie, dans le cadre de la 7 è édition de la foire internationale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, tenue le 4 au 7 septembre au Centre de conférences internationales d’Ivato (CCI), organisée en parallèle avec le festival de la gastronomie. Placé sous le thème « La terre nourrit, la main transforme, le palais savoure », cet événement a mis en lumière toute la richesse de la chaîne agroalimentaire, du producteur au consommateur.
Cette édition, tournée vers l’innovation et la durabilité, s’inscrivait dans la dynamique nationale de souveraineté alimentaire. La cérémonie d’ouverture avait réuni plusieurs personnalités officielles, dont Tahian’Ny Avo Razanamahefa, Secrétaire d’État auprès de la Présidence chargée de la Souveraineté alimentaire. Pour Oranne Ranaivo, co-directrice de Madavision, l’initiative visait à « reconnecter les citoyens aux produits du terroir et valoriser ceux qui nous nourrissent chaque jour ». Pendant quatre jours, ateliers, démonstrations culinaires et dégustations ont permis de sensibiliser le public à la qualité et à la traçabilité des aliments.
Plateforme
Avec plus de 300 stands répartis sur 22 000 m², la foire a mis en avant le rôle essentiel des producteurs, éleveurs, pêcheurs, artisans et restaurateurs dans l’économie nationale. Mais la FIA-FIG ne se limitait pas à une vitrine locale : elle a également servi de plateforme internationale. L’ambassadeur d’Allemagne, Oliver Knoerich, a rappelé que l’Europe reste un des principaux débouchés des produits agricoles malgaches – vanille, girofle, gingembre, café – générant plus de 127 millions d’euros de contrats en trois ans. La FAO, représentée par Mbuli Charles Boliko, a souligné l’importance de gérer durablement la terre et d’améliorer l’accès à la formation, au financement et aux marchés pour libérer le potentiel du secteur.
Numérique
Les innovations numériques ont aussi été à l’honneur. Grâce à la fibre Yas, les agriculteurs ont pu consulter les prix en temps réel, suivre des formations en ligne et partager des données. « Tradition et technologie peuvent avancer ensemble », a expliqué Benoît Janin, directeur général de Yas Madagascar, sponsor de l’événement aux côtés de SFOI, Luceo, Star et Prochimad.
Transformation
Pour les autorités, la FIA-FIG représentait bien plus qu’une simple exposition. « Cet événement doit être une étape de transformation pour Madagascar », avait affirmé David Ralambofiringa, ministre de l’Industrie et du Commerce. Même constat pour Hajarison Sergio François, ministre de l’Agriculture, qui a salué la foire comme un catalyseur pour concrétiser la vision présidentielle, puis professionnaliser les exploitations familiales pour atteindre l’autosuffisance alimentaire tout en développant l’agrobusiness pour stimuler la croissance et renforcer les exportations.
Aro Sata (Stagiaire)
12 Septembre 2025
