[D’autres ajoutent aussi que « les importateurs de miel en Europe ont des inquiétudes concernant l’ajout de sucre ou d’autres additifs pour augmenter les profits ».]

Est-ce que le miel vendu sur le marché est pur et non frelaté ? Or, l'existence de ce miel piraté ou contrefait discrédite et nuit au marché du miel. En fait, ce problème a été soulevé lors de l’interview qui nous a été accordé par un apiculteur, en la personne de M. Ranaivomanana.

Etiquettes

Souvent, lorsqu'on aborde ou interroge les producteurs ou vendeurs de miel sur les marchés et dans différents endroits de Madagascar, on voit systématiquement des étiquettes sur les bouteilles ou les emballages indiquant « miel pur ». Mais pourquoi ? Existe-t-il du miel qui ne soit pas mélangé à d'autres ingrédients ? À tel point que les consommateurs perdent confiance et commencent à douter ou à poser des questions. Il est peu probable qu'ils y croient immédiatement en voyant ces étiquettes, car il pourrait s'agir simplement d'un texte.

Madagascar possède plusieurs variétés de miel aux saveurs distinctes, entre autres, miel d’eucalytus, litchis, mokarana, baobab, palissandre, etc …En outre, le pays abrite également plus de trois cent cinquante essences mellifères.

Confirmé

Certes, l’apiculteur Ranaivomanana rencontre quelques difficultés au niveau du transport du matériel utilisé pour l’apiculture et la production de miel. Outre cela, cet apiculteur n’a pas caché également lors de l’interview qu’il nous a accordé : « Le problème que je constate actuellement c'est qu’il existe aussi du miel pirate. Maintenant, presque tout le monde entreprend dans la production ou le commerce de miel. Or, le commerce du miel devrait bien se passer s'il n'y avait pas eu ce problème ».

D’ailleurs, de tel problème a été déjà évoqué ou confirmé auparavant par certaines indiscrétions signalant que des « produits de cueillette sont souvent de qualité médiocre, sales ou additionnés d’eau ». Il y en a ceux qui parlent aussi des consommateurs qui « veulent connaître l’origine du miel, les pratiques d’apiculture utilisées et si le miel est pur ou s’il a été mélangé avec d’autres ingrédients ». D’autres ajoutent aussi que « les importateurs de miel en Europe ont des inquiétudes concernant l’ajout de sucre ou d’autres additifs pour augmenter les profits »

Professionnel

Si l’on revient à l’entretien que nous avons eu avec Ranaivomanana, ce dernier s’occupe de la production du miel depuis dix ans. Ses produits se diversifient en miel pur d'Andilamena, miel sauvage, puis miel d'eucalyptus de Miarinavaratra-Fandriana. Il pratique l’apiculture dans la région d’Ambohimiadana-Andramasina(sud-est d’Antananarivo), et revendeur à Miarinavaratra-Fandriana. Sa production de miel est de 500 litres par an. Professionnel dans son domaine, Il s’est consacré entièrement à la production de miel et ne fait pas d’autres activités. Ses ruches produisent du miel en moyenne cinq fois par an. Il arrive bien à gagner sa vie et à nourrir sa famille avec cela. Néanmoins, il souhaite exporter sa production qui, jusque-là, écoulée sur le marché local.

Enfin, si l’on voudrait bien préserver la qualité exceptionnelle et la richesse des variétés de miel de Madagascar, il fallait combattre ces produits pirates ou frelatés.

Le « road trip culinaire » de Farah Rabekijana transcende les frontières de la cuisine. Il érige des passerelles entre les cultures, rapproche les voyageurs des réalités locales et propulse Madagascar sur la carte mondiale comme un joyau d'expériences uniques et authentiques. Dans cette épopée, la gastronomie se révèle un catalyseur puissant de fierté nationale et de développement durable, invitant chacun à redécouvrir la Grande Île sous un angle gourmand et humain. Une invitation irrésistible à embarquer dans cette aventure sensorielle.

Propos recueillis par Ami Ral

12 Septembre 2025

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