🍇 ** Sakamalaho sy havozo - Produits et terroir **.
🥘 *Plongez dans l'univers des saveurs exotiques et des mets traditionnels qui éveilleront vos papilles : découvrez les secrets culinaires de cette destination gourmande.
Arachide « de bouche » :
Produit le plus consommé sur le marché en cette saison d’hiver !
[Une partie de la production arachidière est réservée à l’autoconsommation]
A Madagascar, dans n’importe quelle région, où que vous alliez, vous rencontrez toujours des marchands d’arachide ou pistache « de bouche ». Effectivement, ce produit fait le bonheur de ces marchands micro-détaillants car il est le plus consommé actuellement sur le marché en cette saison d’hiver. Tel est le cas d’une femme marchande d’arachide « de bouche » à Ambodifilao-Analakely qui fait ce métier depuis une dizaine d’années. Avec cela elle arrive bien à nourrir sa famille. Voandalana fait partie aussi de ce produit d’arachide « de bouche » transformée, préparée, mélangée avec un peu de farine et du sel, puis mise en cuisson avec de l’huile. Il se trouve parmi les produits comestibles vendus sur le marché. Tandis que l’arachide «de bouche » grillée est la plus prisée quotidiennement. Cette dernière est vendue par ces mpivaro-boanjo (comme on les appelle) jusqu’à 1600 ariary le grand et 500 ariary le petit kapoaka.
Quid de l’huilerie d’arachide
L’arachide fait partie de la famille des plantes oléagineuses. Il existe plusieurs variétés à Madagascar. Elle est cultivée dans de nombreuses régions, entre autres, le Grand Sud, sur les Hautes terres, le Moyen Ouest, le Nord-Ouest, le Nord du Pays, et l’Alaotra. Une partie de la production arachidière est réservée à l’autoconsommation. Tandis qu’une autre est aussi commercialisée et destinée à la consommation brute, soit pour servir de bouillon dans les repas, sinon grillée et vendue sur le marché par les marchands micro-détaillants. Après transformation, elle pourrait être vendue aussi sous forme de « beurre de cacahuète » sur le marché (Grande Surface ou non). Auparavant, la production arachidière alimentait aussi la fabrication d’huile artisanale et locale, suite à la fermeture des huileries industrielles qui faisaient la renommée du pays sous la période coloniale et durant la première république. Certes, il y a un effort, ou du moins un essai de production d’huile d’arachide projeté par le Régime actuel, en créant des unités industrielles d’huilerie dans différentes régions, mais c’est encore récent. D’ailleurs, il n’est plus à démontrer que la réussite d’un tel projet nécessite la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement. A commencer, en amont, par la plantation d’arachide, en passant par les travaux de collecte des produits, et ainsi de suite, jusqu’à leur transformation dans les unités industrielle d’huilerie, en aval.
Mandrato
02 Août 2024