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Lohariandava


Ginger, local production debased

[In addition, some fungi destroy the ginger’s plantation]

Lohariandava is anenclave area. It is known by its production of ginger. However, that production is unfortunately debased because of that area’s problem. This last is owed to the outlet problem according to Harijaona, one of the Lohariandava’s people. Ginger’s exportation from Lohariandava to an another country is very limited because railway is the only transport there.

Plantation

In addition, some fungi destroy the ginger’s plantation. They call Those fungi “Vatanalina” because of its fluorescence at night. Those micro organismes reduce almost half of the population production while it takes aound two years to produce the ginger’s as Harijaona’s affirmation.

The village

Lohariandava is a populated place, a village where people live and work. It is among Atsinanana region and belongs to Brickaville’s district. And its climate type is tropical rainforest climate. Its population belongs to Betsimisaraka ethnic group. Although this village is only available by train which make its charm.

Description de l'image
Lohariandava is known by its production of gingember

Nyk

25 octobre 2024

Problèmes d’acquisition de titres


Les révélations d’un Inspecteur des Domaines à Madagascar (Suite)

Le processus d'acquisition des titres fonciers à Madagascar est notoirement complexe et opaque. Les procédures administratives sont longues, coûteuses et souvent incompréhensibles pour le citoyen ordinaire. Cette complexité entraine la corruption presque dans tous les domaines. Citons par exemple :

- Multiplicité des acteurs : Services fonciers, tribunaux, collectivités locales avec leurs propres exigences et délais.

- Paperasserie excessive : Nombreux formulaires, certificats et attestations à fournir, souvent en plusieurs exemplaires.

- Délais imprévisibles : L'obtention d'un titre peut prendre plusieurs années, sans garantie de résultat.

Il y a aussi une demande de paiements informels (pot-de vin) exigés à chaque étape du processus. Voici quelques exemples concrets :

- Au guichet : Des agents qui "égarent" les dossiers si on ne les "motive" pas financièrement (souvent 50 000 à 100 000 ariary).

- Sur le terrain : Des géomètres qui retardent délibérément les visites de bornage en l'absence de "cadeaux" (pouvant atteindre 500 000 ariary).

- Dans les bureaux : Des cadres qui accélèrent les procédures moyennant des sommes conséquentes (parfois plusieurs millions d'ariary pour les terrains de grande valeur).

- Au tribunal : Des magistrats qui orientent les décisions en cas de litige en faveur du plus offrant.

Ces pratiques sont si répandues qu'elles sont presque considérées comme normales par de nombreux Malgaches, créant une "culture de la corruption" difficile à éradiquer. Cette corruption généralisée a des effets dévastateurs qui dépassent largement le cadre foncier : - Dans les bureaux : Des cadres qui accélèrent les procédures moyennant des sommes conséquentes (parfois plusieurs millions d'ariary pour les terrains de grande valeur).

1. Insécurité foncière généralisée :

De nombreux citoyens renoncent à obtenir un titre, faute de moyens pour "graisser la patte" aux fonctionnaires. Cela les rend vulnérables aux expropriations et limite leur capacité à investir dans leurs terres. Par exemple, dans la région de l'Itasy, des familles cultivent depuis des générations des terrains sans titre, risquant à tout moment d'être expulsées.

Suite page HAIRAHA

25 octobre 2024

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