Misy ilay ohabolan-drazana izay manao hoe « Varimbarian’ny lavitra ka tsy mahita ny ambany maso ». Raha mijery ny zava-misy ankehitriny eto amin’ny firenena anefa, sady efa tsy mahita ny ambany maso ny olona (angamba efa difotry ny fahasahiranana) no mbola tsy mijery lavitra ihany koa. Amin’izao fotoana izao dia manana olana momba ny rano ny renivohitr’i Madagasikara. Taloha izy io dia noheverina fa olan’ny any amin’ny toerana lavitra, toy ny any ambanivohitra, ohatra, fa indrindra iny amin’ny faritra atsimon’ny Nosy iny. Ankehitriny anefa misedra io olana io koa ny mponin’ny renivohitra. Tsy vitan’ny hoe tapatapaka ny rano fa misy fotoana aza tapaka mandritra ny fotoana maharitra, mety ho iray andro tontolo. Efa miezaka mamaha io olana io moa ny mpitondra ary nilaza fa hatao izay tsy hiverenan’io olana io intsony amin’ny maintany amin’ny taona ho avy io. Izany hoe tsy ampy na ritra ny rano na loharano mandritra ny vanimpotoanan’ny maintany. Soa ihany fa efa manomboka mirotsaka ny orana ankehitriny. Asa moa na mba hihena io fahatapatapahan’ny rano io. Efa tsara ilay fitadiavana vaha olana. Saingy mila mitady vaha olana maharitra isika. Izay ilay hoe jery lavitra. Mila mamakafaka lalina ny tena fototry ny olana. Ahiana mbola hitohy na hihamafy mantsy ity tsy fahampiana na tsy fahampian’ny rano ity ary tsy eto Madagasikara ihany no voakasik’io fa maneran-tany. Ny fahasimban’ny tontolo iainana dia antony iray miteraka ny faharitran’ny rano na ny loharano. Ny ala, ohatra no anisan’ny tena mitahiry rano. Manahoana anefa ny fahapotehan’ny ala eto Madagasikara ankehitriny. Izany hoe mila jerena sy arenina ary kajiana tsara io tontolo iainana io raha toa ka mitady vahaolana maharitra ny firenena.

Mandrato

25 octobre 2024

[Le système foncier malgache pose de nombreux problèmes aux acheteurs de terrains potentiels]

Les acquisitions des titres fonciers traînent à Madagascar. En effet, les problèmes des acquisitions de titres fonciers persistent, selon les révélations d’un Inspecteur des Domaines à Madagascar. Si l’acquisition de titre domanial constitue un enjeu majeur pour les investisseurs, les agriculteurs et les collectivités, ce processus est entravé par de nombreux défis spécifiques, d’après notre source qui a demandé l’anonymat. En premier lieu, il a cité des problèmes liés à la lenteur bureaucratique, ensuite des problèmes juridiques, et enfin il a insisté sur les corruptions exorbitantes au niveau des procédures.

Complexe

D’après notre source, le manque de titre de propriété officiel est un problème majeur. Beaucoup de nationaux occupent des terrains depuis des générations sans aucun papier officiel. Cela rend difficile la vente ou l'exploitation légale des terrains. La lenteur des procédures administratives est frustrante. Pour acquérir un titre foncier, il faut passer par de nombreuses étapes. Chaque étape peut durer des semaines ou des mois. Certains demandeurs attendent des années pour finaliser leur dossier. La corruption dans le système foncier devient une pratique répandue. Des agents peuvent extorquer de l'argent pour traiter rapidement un dossier. Cela entraîne des inégalités entre ceux qui peuvent payer et ceux qui ne le peuvent pas. Les procédures en matière d'enregistrement sont désuètes. De nombreux documents restent encore des papiers non enregistrés les rendant faciles à perdre ou à falsifier. Les erreurs dans les registres sont fréquentes, causant des conflits entre propriétaires. La législation foncière malgache est complexe. Elle associe des éléments du droit français de la colonisation et du droit coutumier malgache. Ces lois changent souvent, ce qui ajoute la confusion. Dans les zones rurales, les chefs traditionnels ont encore leurs influences dans l’accès à la terre. Leurs décisions peuvent entrer en conflit avec le texte officiel.

Par ailleurs, le coût de procédure est un obstacle pour la majorité. Les frais d'arpentage et d'enregistrement, les diverses taxes, sont élevés pour les revenus moyens à Madagascar. Cela est à l’ origine de nombreuses occupations de terrain sans papier. Ces problèmes entraînent des répercussions néfastes. Ils freinent les investissements au niveau de l'agriculture et des constructions. Ils créent aussi une insécurité pour les familles qui risquent de perdre leurs terres. Le gouvernement malgache a entamé des réformes pour améliorer la situation. Il essaie de moderniser le système d'enregistrement et de simplifier les procédures. Mais ces changements prennent du temps et rencontrent des résistances.

Juridiques

Le système foncier malgache pose de nombreux problèmes aux acheteurs de terrains potentiels. D’après notre source, voici les principaux enjeux :

Le système foncier associe droit coutumier traditionnel et droit moderne. Cette dualité crée des confusions et des conflits. La majorité des terres n'ont pas de titre officiel. Prouver le droit de propriété devient donc très compliqué. L'État considère toutes les terres non titrées comme siennes. Cela complique l'acquisition par des particuliers. Les procédures d'immatriculation sont complexes. Obtenir un titre foncier est un processus long et coûteux. Beaucoup de propriétaires y renoncent. Les revendications multiples sur un même terrain sont fréquentes entraînant à des litiges. En outre, certains agents profitent du flou juridique pour demander des paiements illégaux. Les étrangers font face à des restrictions strictes quant à l’achat de terrains. L'absence d’un cadastre fiable et complet fragilise les droits des propriétaires. Enfin, plusieurs organismes publics gèrent le foncier, créant des incohérences administratives. Les tentatives de modernisation du système restent incomplètes et maintiennent une situation instable. Ces problèmes rendent l'acquisition de terrains risquée à Madagascar.

Corruption

La corruption est un fléau profondément enraciné dans le système d'acquisition de titres fonciers à Madagascar L'obtention d'un titre foncier est souvent très compliquée, minée par une corruption systémique. Ce phénomène endémique entrave sérieusement le développement économique de l'île et fragilise les droits des citoyens, tout en perpétuant un cycle d'inégalités et d'instabilité.

Lire la suite page HAIRAHA

25 octobre 2024

[Tany aloha dia voarara ny fihinanana sy ny fanaparitahana azy io fa navelan’ny manampahefana ihany tato aoriana.]

Miteraka inona ho an’ny vatana moa ny fihinanana khat ? Voarara ny mihinana khat ho an’ny mpamily bajaj ao Antsiranana. Noho io antony io no nahatonga ny pôlisy ao an-toerana nitazona mpitondra bajaj vitsivitsy hatrany amin’ny dimy lahy tany tao an-tanànan’Antsiranana, ny faramparan’ny volana aogositra tamin’ity taona ity. Tsy nanaiky io toe-javatra io moa ireo mpamily bajaj namany ary nilaza ny hanao hetsika. Marihina fa tamin’ny fotoana nandalovan’ny solontenan’ny gazety « Voandalana » tany an-toerana no nisehoan’io tranga io, ary tsy fantatra ny fivoaran’ny raharaha amin’izao fotoana izao.

Tohiny pejy HAIRAHA

25 octobre 2024

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